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La peur du changement : comment l’apprivoiser pour avancer?

  • Photo du rédacteur: Virginie
    Virginie
  • 21 déc. 2024
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 févr.



Une femme debout au sommet d'une falaise, face à un paysage lumineux et infini. Elle semble prête à avancer avec confiance, symbolisant le courage et la détermination nécessaires pour surmonter la peur du changement. Un visuel motivant qui inspire à embrasser l'inconnu et à avancer vers un avenir prometteur.
La peur du changement: comment l'apprivoiser pour avancer?

Il n’est pas de sensation plus familière que celle d’attendre un vent de renouveau, tout en craignant qu’il ne souffle trop fort et bouscule notre quotidien. Nous aspirons à mieux, à différent, et pourtant, le moindre petit changement dans notre routine est souvent synonyme d’angoisse.

Pourquoi rêvons-nous d’une vie différente et, dès que l’opportunité se présente, sommes-nous figés comme face à un précipice ? As-tu déjà ressenti ce besoin de changement pour te retrouver, et pourtant, complètement désemparé quand il arrive ?

Dans cet article, je te propose de comprendre d’où vient cette peur du changement et, surtout, comment l’apprivoiser pour avancer. Car si nous n’osons plus rien changer, nous risquons de nous enfermer dans une vie qui n’est plus tout à fait la nôtre.


Une peur ancrée dans notre instinct de survie


La réponse première réside dans notre instinct de survie. Depuis les débuts de l’humanité, notre cerveau est câblé pour percevoir le changement comme une menace potentielle. L’amygdale, cette petite structure dans notre cerveau, déclenche une alarme face à l’inconnu, car ce qui est nouveau peut être imprévisible et donc dangereux. Ajoutons à cela le rôle du cerveau reptilien, qui cherche à maintenir la stabilité coûte que coûte pour préserver notre sécurité.

Ce mécanisme nous a bien servi à l’époque où l’inconnu pouvait signifier un prédateur ou un manque de ressources. Mais aujourd’hui, cette peur peut nous paralyser, même lorsque le changement est porteur de belles opportunités.

Et ce n’est pas tout : notre amour pour les routines et le familier renforce ce sentiment. Nos habitudes nous offrent une illusion de contrôle et de confort. Alors, lorsqu’un changement se profile, même positif, notre cerveau doit sortir de son "pilote automatique". Cela demande un effort qui peut sembler insurmontable, et l’incertitude qui l’accompagne est souvent perçue comme une perte de contrôle.


Mon expérience personnelle : du rejet à l’action


Pourtant, le changement est essentiel pour grandir. Il est primordial d’écouter cette boussole intérieure, mais de ne pas la laisser nous figer. Sinon, nous risquons de nous abandonner dans un confort apparent, une routine qui ne nous correspond pas – ou plus.

Je sais de quoi je parle. Pendant longtemps, j’ai été la spécialiste du "non changement". La peur me dominait au point de transformer des situations simples en épreuves insurmontables. Par exemple, il m’arrivait d’éviter de prendre ma voiture pour des trajets inhabituels. Oui, tu as bien lu. Même l’idée d’un itinéraire différent pouvait devenir une problématique.

Mais un jour, j’ai décidé que cela ne pouvait plus durer. Je savais que cette peur, aussi « banale » qu’elle puisse paraître, représentait un frein bien plus profond. Alors, j’ai commencé à l’affronter, petit à petit, et cela a tout changé.


Comment j’ai apprivoisé ma peur


Pour dépasser cette peur, j’ai mis en place plusieurs étapes simples mais puissantes :

1.       Identifier la source de l’angoisse : j’ai commencé par me demander : "Pourquoi ce trajet me fait-il peur ? Qu’est-ce qui me dérange exactement ?" Mettre des mots sur mon ressenti m’a permis de mieux comprendre ce qui se jouait en moi. Souvent, c’était la peur de l’imprévu ou de ne pas savoir quoi faire en cas de problème.

2.       Découper le changement en petites étapes : plutôt que de m’attaquer d’un coup à des trajets longs ou complexes, j’ai choisi des itinéraires courts et familiers pour m’entraîner. J’ai aussi préparé mes trajets à l’avance pour réduire l’incertitude.

3.       M’offrir des encouragements : après chaque petit succès, je prenais le temps de célébrer. Que ce soit une simple tape dans mes mains ou un moment de fierté intérieure, je m’autorisais à ressentir ma victoire, même modeste.

4.       Changer de perspective : à chaque fois que la peur surgissait, je me répétais : "Et si c’était une opportunité ? Et si ce trajet me permettait de découvrir quelque chose de nouveau ?" Transformer l’inconnu en quelque chose de potentiellement excitant a changé ma vision.


Ce que ce changement m’a apporté


En affrontant cette peur, j’ai compris une chose essentielle : chaque petit pas en dehors de ma zone de confort m’offrait une nouvelle liberté. Aujourd’hui, je peux prendre ma voiture sans angoisse pour des trajets inconnus. Je ne peux même pas vous expliquer la fierté que j’ai ressenti en effectuant un trajet long vers une destination inconnue. Mais surtout, j’ai appris à appliquer ces étapes à d’autres domaines de ma vie.

Chaque fois qu’un changement se profile, je me souviens que la peur n’est qu’un messager. Elle n’est pas là pour me freiner, mais pour m’inviter à me préparer et à grandir.


Et toi, par où veux-tu commencer ?


Le changement peut être effrayant, mais il est aussi une porte vers une vie plus alignée avec nos aspirations. Qu’il s’agisse de prendre un nouveau chemin, d’entamer un projet ou de réorganiser une routine, chaque pas compte. Et si tu te laissais guider par la curiosité plutôt que par la peur ?


Une petite note importante : les conseils partagés ici sont des pistes de réflexion et d’action pour apprivoiser le changement au quotidien. Si tu fais face à des peurs ou des décisions qui impliquent des changements majeurs, n’hésite pas à te faire accompagner par un professionnel, qu’il s’agisse d’un coach ou d’un thérapeute. Ensemble, vous pourrez avancer en toute sécurité et avec plus de clarté.


Virginie

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